Edité par Michel Collet et André Éric Létourneau aux Presses du réel, Dijon, en juin 2019.
Contributions de Démosthène Agrafiotis, Sandeep Bhagwati, José Luis Castillejo, Barbara Clausen, François Coadou, Michel Collet, Valérie Da Costa, Jean Décarie, Laurent Devèze, Tagny Duff, Jean-Baptiste Farkas, Michel Giroud, Per Hüttner, Sophie Lapalu, François-Joseph Lapointe, André Éric Létourneau, Olivier Lussac, Valerian Maly, Richard Martel, Corinne Melin, Armando Menicacci, Ghislain Mollet-Viéville, Cynthia Noury, Rainer Oldendorf, Louis-Claude Paquin, Hubert Renard, Alain-Martin Richard, Paul Robert, Christopher Salter, Yann Toma, Valentine Verhaeghe, Marianne Villière, Christian Xatrec.
Parallèlement à un foisonnement de performances ostentatoires, on observe la présence croissante d’autres déclinaisons du performatif : pratiques furtives, immatérielles, actions intangibles ou avisuelles… On parle à ce sujet d’infiltrations, de processus, de manœuvres, d’art in socius, de services à activer.
Les auteurs de cet ouvrage sont des artistes et des chercheurs européens et nord-américains étroitement associés au développement de ces activités à faible coefficient de visibilité artistique. Non seulement ces approches transversales de l’art action se positionnent-elles aux frontières d’autres disciplines, mais elles débordent parfois le champ de l’art vers la philosophie, le politique, les sciences sociales ou encore les sciences naturelles. Ces chercheurs-créateurs parlent alors d’anti-performance, de lecture de l’espace, de géotransgression, d’agent d’art et du vacillement des frontières entre l’art et la vie. Ces approches convoquent des champs théoriques associés à de nouvelles façons de pratiquer la recherche-création et l’art en acte.